Ethique et Déontologie

Code de déontologie du Rêve Eveillé Libre

Fondement éthique

Le code s’applique à tous les membres, de l’ADREL et candidats en formation à l’école de Rêve Éveillé Libre, quel que soit leur niveau d’avancement et leur titre ; il s’applique aux titulaires du CAPREL, aux Analystes et Psycho-Analystes du Rêve Éveillé Libre (REL).

Dans sa pratique professionnelle, l’éthique à laquelle se réfère tout praticien du Rêve Éveillé Libre (REL), s’inscrit dans la continuité des principes généraux et des valeurs définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Sa responsabilité est engagée dès lors qu’il entre en relation avec un patient/client à titre occasionnel ou régulier. Elle est engagée également vis-à-vis de ses collègues et des partenaires avec qui il travaille.

Un ensemble de risques découlent de la relation (transférentielle) praticien/patient. De cette dissymétrie, des risques peuvent être regroupés principalement autour de deux types de déviations: les abus de pouvoir et les passages à l’acte. Tout en respectant la singularité du patient/client et en faisant confiance à ses capacités d’autonomie, le praticien devra se montrer particulièrement vigilant pour repérer les risques et éviter les déviations.

Le cadre

Toutes les personnes chargées à quelque titre que ce soit (praticiens, analystes, psycho-analystes, animateurs, formateurs, superviseurs) adhèrent à la vision développée par Georges ROMEY (créateur de la méthode du Rêve Éveillé Libre). Que cette vision développée dans la méthode fait autorité, ce principe permettant de distinguer pratiques relevant d’une interprétation juste de la méthode de ce qui n’en relève pas.

Toute personne qui emploie la méthode du Rêve Éveillé libre ne vise aucun autre but que de réduire ou dissoudre l’inconfort psychologique qui a conduit le patient/client à la consultation et/ou de favoriser la réalisation de ses potentialités.

Le praticien du REL refuse d’encourager et plus encore de suggérer toute idée concernant de possibles manifestations de vies antérieures au cours des séances de rêve Éveillé Libre. Rien ne permettant de faire la démonstration qu’il puisse s’agir de telles manifestations, le praticien appuie son interprétation des éléments du rêve exclusivement sur la traduction des symboles et des associations spontanées du patient.

Le psycho-analyste et tout praticien du REL reconnaît que la mise en œuvre de l’imaginaire, dans le REL agit sur deux plans dont il n’est pas le maître :

- Action thérapeutique (analytique) portant sur la réduction ou la dissolution des causes de la souffrance exprimée par le patient.

- Action de développement et de créativité (initiatique) favorisant l’élargissement du champ de conscience et la réalisation de potentialités demeurées inexploitées.

Lors de l’entretien préliminaire le praticien du REL apprécie si ses relations antérieures ou prévisibles avec le patient ou son entourage ne représentent pas un obstacle à la mise en place du travail thérapeutique et analytique.

Au début de ce travail, le praticien doit préciser clairement au client/patient, les conditions, horaires, rythme des séances, honoraires…, de manière à instaurer un engagement réciproque tenant compte des possibilités de chaque partenaire.

Les changements pouvant intervenir de part et d’autre au cours de la cure sont à apprécier avec attention pour être insérés dans le travail thérapeutique.

Les rapports d’argent se borneront aux honoraires professionnels.

Pendant toute la durée du travail une grande réserve doit être observée quant aux relations sociales avec le patient, sa famille, ses proches. Quand elles se produisent sans être le fait du psycho-analyste, elles requièrent même réserve et simplicité.

Le praticien du REL doit s’abstenir de toute relation sexuelle ou agressive avec le patient/client, sa famille, ses proches. Dans aucun domaine il ne doit abuser de la situation éventuelle de dépendance du patient/client. En particulier, il ne doit pas utiliser à son profit les informations recueillies au cours des entretiens.